Résultats de recherche pour “Olivier Deprez” 1 à 15 (15)

Le château

Olivier DEPREZ , Le Château d’après Kafka, FRMK, coll. « Amphigouri », 2018, 224 p., 35 €, ISBN : 9782390220138Densité des noirs qui emportent des formes troublées, avalanche de striures…

Wrek not work

Paru à l’occasion de l’exposition que la Bibliotheca Wittockiana consacra au projet Wrek mené par Olivier Deprez, coédité par cette dernière et les éditions FRMK, le catalogue Wrek…

Le Château

Olivier DEPREZ , Le Château d’après Kafka, FRMK, coll. « Amphigouri », 2018, 224 p., 35 €, ISBN : 9782390220138Densité des noirs qui emportent des formes troublées, avalanche de striures…

Wrek not work

Paru à l’occasion de l’exposition que la Bibliotheca Wittockiana consacra au projet Wrek mené par Olivier Deprez, coédité par cette dernière et les éditions FRMK, le catalogue Wrek…

Autres nuages

Qu’est-ce qu’un nuage, si ce n’est un arbre en marche ? Et qu’est-ce qu’un arbre, sinon un nuage qu’on ne regarde qu’une fraction de seconde ? Sur cette hypothèse très simple, mais…

Knock Outisder ! Vers un troisième langage

À travers l'évocation du parcours de La « S » Grand Atelier (Vielsalm, Belgique), Knock Outsider , Vers un troisième langage envisage un véritable laboratoire artistique de la mixité.Faire voler en éclat les catégories, ouvrir de nouvelles perspectives de reconnaissance pour des créateurs traditionnellement positionnés en marge des grands courants artistiques, valoriser un « art brut contemporain » qui s'affranchisse de ses modèles historiques...Autant d'enjeux soulevés par les projets menés par l'association belge La «S» Grand Atelier avec des artistes porteurs ou non d'un handicap mental. Mixtes, les pratiques deviennent un terrain d'échanges où chacun, avec ses spécificités, entre en dialogue. Le langage d'un artiste rencontre celui d'un autre, la rencontre des deux langages en crée un troisième, inédit.Knock Outsider!est en quelque sorte l'acte de naissance de cette, de ces voie(s) nouvelle(s). Alternant textes de réflexion, chroniques, photographies et porte folios des oeuvres, ce livre propose plusieurs traversées : poétique, visuelle, documentaire et idéologique. Un manifeste qui sera suivi d'ouvrages et aventures réunis conjointement par La « S » et FRMK sous le nom Knock Out. Pour un constant aller-retour entre réalisations et relations. Pour une tension vive entre l'œuvre et l'humain. Vers un troisième langage.Avec les contributions de : Rita Arimont, Adolpho Avril, Jan Baetens, Alexandre Balcaen, Riccardo Bargellini, Richard Bawin, Marie Bodson, Paz Boïra, Kostia Botkine, Marcel Bugiel, Blu Cammello, Carmela Chergui, The Choolers, Nicole Claude, Nicolas Clément, Bruno Decharme, Arnout De Cleene, François de Coninck, Stéphane De Groef, Erwin Dejasse, Messieurs Delmotte, Laura Delvaux, Ludovic Demarche, Olivier Deprez, DoubleBob, Annabelle Dupret, Gustavo Giacosa, Dominique Goblet, Samuel Lambert, Sophie Langohr, Pascal Leyder, François Liénard, Thomas Mailaender, Teresa Maranzano, Barbara Massart, Barnabé Mons, Moolinex, Morvandiau, Pierre Muylle, Bruno Péquignot, Patrick Perin, Rémy Pierlot, Anne-Françoise Rouche, Marcel Schmitz, Dominique Théâte, Luc Vandierendonck, Thierry Van Hasselt, Won Kinny…

Du roman à la bande dessinée

De tous temps, la littérature a inspiré les créateurs d’images. Il suffit de penser à la longue histoire des adaptations visuelles de la Bible. Logiquement,…

Abstraction and Comics. Bande dessinée et abstraction

Qu’en est-il de la bande dessinée dite abstraite ? Quels sont ses ressorts historiques, sémiotiques ou formalistes ? Le très beau coffret de deux volumes, Bande dessinée et abstraction, rassemble des contributions et des créations originales qui explorent la grande variété de l’abstraction en bandes dessinées. L’abstraction doit-elle être comprise dans le sens qu’elle a pris dans l’histoire de l’art, en peinture ? Peut-on dire qu’elle définit un tournant moderniste touchant les arts visuels alors que, ab initio , depuis l’origine de l’art, la tendance à l’abstraction est présente ? Les opérateurs identifiant une BD expérimentant l’abstraction varient en fonction des théoriciens : là où Ibn Al Rabin nomme abstraction le non-figuratif, Andreï Molotiu la resserre autour de l’éviction de la narration. Les créations du collectif WREK avec l’artiste-graveur Olivier Deprez, celles de Pascal Leyder, Frank Vega, Berliac, Francie Shaw, Ilan Manouach et bien d’autres jouent la carte de la tension, du dialogue non mimétique avec les textes. L’irruption de quelques planches abstraites dans une BD ou la construction d’œuvres graphiques entièrement soutenues par l’abstraction modifient le «  régime scopique du spectateur  » (Jacques Dürrenmatt). Si le terme de bande dessinée abstraite se répand dans les années 2000, auparavant, bien des artistes ont construit des œuvres reposant sur des images non figuratives, par exemple géométriques, ou invalidant le dispositif narratif. Au travers des contributions de Jan Baetens, Jean-Charles Andrieu de Levis, Kakob F. Dittmar, Paul Fisher Davies, Jean-Louis Tilleuil, Denis Mellier et d’autres, il appert qu’il n’y a pas une abstraction mais des abstractions. Certains créateurs maintiennent une visée diégétique, un récit tandis que d’autres l’évacuent. De même, certains recourent à la figuration, d’autres la subvertissent. Purification d’une forme qui sonde la seule dimension graphique, le voir, sans plus se diluer dans le raconter, attention exclusive aux qualités plastiques des images, veine underground, autonomiste refusant les codifications et les dogmes de la BD, les circuits de production et de réception, exploration libre, mutante des ressources du médium, interrogation sur la fabrique des images, contestation de l’auctorialité… la bande dessinée abstraite expérimente bien des formes qui secouent l’horizon d’attente de lecteurs habitués à la lisibilité d’un récit (personnages, actions,  péripéties, contexte spatio-temporel…), une lisibilité poussée à ses extrémités avec la ligne claire. Les titres, les textes accompagnant les images restaurent parfois une trame narrative, orientant la réception des lecteurs.Choisir l’abstraction, c’est aussi s’abstraire des comics, accomplir «  un geste de rupture qui cherche à s’abstraire plus ou moins radicalement de l’hégémonie du récit  » (Denis Mellier), opter pour l’a-narrativité, s’affranchir de la «  tutelle du récit  » ou/et rompre avec le champ du figuratif. Qu’elles contestent l’impératif narratif, la représentation figurative ou les deux, les expressions multiples de la bande dessinée abstraite déterritorialisent la sphère du neuvième art, y traçant des lignes de fuite, des dispositifs qui déstratifient le genre. Autrement dit, elles illimitent les possibilités du médium, jouant de tous les registres de la narrativité minimale, de la visée de son degré zéro ou de la métanarrativité comme de ceux du figuratif.«  Ses tendances [de la BD] à l’abstraction sont peut-être constitutives de son discours graphique…

Abstraction and Comics. Bande dessinée et abstraction

Qu’en est-il de la bande dessinée dite abstraite ? Quels sont ses ressorts historiques, sémiotiques ou formalistes ? Le très beau coffret de deux volumes, Bande dessinée et abstraction, rassemble des contributions et des créations originales qui explorent la grande variété de l’abstraction en bandes dessinées. L’abstraction doit-elle être comprise dans le sens qu’elle a pris dans l’histoire de l’art, en peinture ? Peut-on dire qu’elle définit un tournant moderniste touchant les arts visuels alors que, ab initio , depuis l’origine de l’art, la tendance à l’abstraction est présente ? Les opérateurs identifiant une BD expérimentant l’abstraction varient en fonction des théoriciens : là où Ibn Al Rabin nomme abstraction le non-figuratif, Andreï Molotiu la resserre autour de l’éviction de la narration. Les créations du collectif WREK avec l’artiste-graveur Olivier Deprez, celles de Pascal Leyder, Frank Vega, Berliac, Francie Shaw, Ilan Manouach et bien d’autres jouent la carte de la tension, du dialogue non mimétique avec les textes. L’irruption de quelques planches abstraites dans une BD ou la construction d’œuvres graphiques entièrement soutenues par l’abstraction modifient le «  régime scopique du spectateur  » (Jacques Dürrenmatt). Si le terme de bande dessinée abstraite se répand dans les années 2000, auparavant, bien des artistes ont construit des œuvres reposant sur des images non figuratives, par exemple géométriques, ou invalidant le dispositif narratif. Au travers des contributions de Jan Baetens, Jean-Charles Andrieu de Levis, Kakob F. Dittmar, Paul Fisher Davies, Jean-Louis Tilleuil, Denis Mellier et d’autres, il appert qu’il n’y a pas une abstraction mais des abstractions. Certains créateurs maintiennent une visée diégétique, un récit tandis que d’autres l’évacuent. De même, certains recourent à la figuration, d’autres la subvertissent. Purification d’une forme qui sonde la seule dimension graphique, le voir, sans plus se diluer dans le raconter, attention exclusive aux qualités plastiques des images, veine underground, autonomiste refusant les codifications et les dogmes de la BD, les circuits de production et de réception, exploration libre, mutante des ressources du médium, interrogation sur la fabrique des images, contestation de l’auctorialité… la bande dessinée abstraite expérimente bien des formes qui secouent l’horizon d’attente de lecteurs habitués à la lisibilité d’un récit (personnages, actions,  péripéties, contexte spatio-temporel…), une lisibilité poussée à ses extrémités avec la ligne claire. Les titres, les textes accompagnant les images restaurent parfois une trame narrative, orientant la réception des lecteurs.Choisir l’abstraction, c’est aussi s’abstraire des comics, accomplir «  un geste de rupture qui cherche à s’abstraire plus ou moins radicalement de l’hégémonie du récit  » (Denis Mellier), opter pour l’a-narrativité, s’affranchir de la «  tutelle du récit  » ou/et rompre avec le champ du figuratif. Qu’elles contestent l’impératif narratif, la représentation figurative ou les deux, les expressions multiples de la bande dessinée abstraite déterritorialisent la sphère du neuvième art, y traçant des lignes de fuite, des dispositifs qui déstratifient le genre. Autrement dit, elles illimitent les possibilités du médium, jouant de tous les registres de la narrativité minimale, de la visée de son degré zéro ou de la métanarrativité comme de ceux du figuratif.«  Ses tendances [de la BD] à l’abstraction sont peut-être constitutives de son discours graphique…

Toujours l'eau, juillet 2021

Caroline LAMARCHE (autrice) et Françoise DEPREZ (photographe), Toujours l’eau, juillet 2021 , Caïd, 2022, 192 p., 20 €, ISBN : 978-2-930754-35-2Des…